Kit de survie

5 conseils pour réussir le capes documentation


Lorsque j’ai annoncé à ma grand’tante Sybil que j’avais raté mon capes, elle m’apporta une tasse de thé et me dit : «  a bad workman always blames his tools » (trad. un mauvais ouvrier blâme toujours ses outils).

Je dois vous avouer que ma grand’tante a toujours été plus douée pour le thé, que pour les phrases réconfortantes. Mais, dans le cas présent, elle venait de me livrer une vérité que je n’avais pas encore comprise : je devais arrêter de m’en prendre au matériel que j’avais à ma disposition et admettre que c’était de ma faute (je vous l’avoue à demi-mots, je n’avais pas pris la pleine mesure des attentes du capes).

Maintenant que je suis professeure documentaliste certifiée (et titularisée) non conforme, voici mes 5 conseils pour bien préparer le capes. Personnellement, j’aurais voulu les connaître plus tôt.


#1 De l’organisation et de la rigueur, tu auras

Passer le capes, c’est un peu comme faire une course de fond. Le risque est de trop s’emballer au début et de ne plus avoir d’énergie à mi-parcours ou vers la ligne d’arrivée.
Votre objectif est de tenir bon jusqu’aux épreuves écrites, puis de remettre un coup d’accélérateur pour les deux-trois derniers mois avant l’oral.

  • Soyez donc réaliste dans vos objectifs de travail ! Ne voyez pas trop gros en voulant devenir spécialiste des Sciences de l’Information et de la Communication (SIC) en six mois. C’est IM-PO-SSI-BLE ! Travaillez les notions et les concepts-clé des SIC (vous trouverez sur ce site des fiches, bien que non exhaustives, qui pourront vous aider).
  • Optez pour un planning de travail (humainement) supportable ! Ne prévoyez pas de consacrer quatre journées par semaine à votre préparation pour tout arrêter au bout d’un mois. Commencez par un volume adapté à votre rythme de vie. Une ou deux demi-journées intensives pour commencer sont amplement suffisantes (dans ces moments-là, coupez votre téléphone, vos notifications, bref tout ce qui pourrait vous interrompre). Au bout d’un mois, vous aurez acquis l’habitude de travail nécessaire afin d’ajouter une ou deux autres demi-journées. Bien évidemment, cela n’est à faire que si votre rythme de vie professionnelle ou/et universitaire vous le permet. Je vous rappelle que votre but est de tenir ainsi jusqu’à la fin mars, puis jusqu’à juin.


#2 De la veille informationnelle, tu feras

La veille, c’est quoi ?

Très rapidement, la veille consiste à mettre en place des outils afin de connaître et anticiper l’environnement dans lequel on doit agir.
Mis en perspective avec le capes documentation, veiller consiste à se tenir au courant de l’actualité des SIC (les chercheurs en SIC sont très présents sur Twitter) et du monde éducatif (Le Monde de l’Education, Eduscol, etc.). En faisant cela, vous vous forgerez une solide culture et disposerez d’éléments pertinents et originaux qui étaieront votre réflexion et la feront sortir du lot.


#3 Comme un(e) pro, tu t’entraîneras

Si vous venez de débuter vos révisions, je ne vous invite pas à faire dès maintenant des entrainements aux épreuves d’admissibilité du capes. Attendez un peu d’avoir accumulé des connaissances en SIC et sur le système éducatif français. Selon votre rythme de travail et l’état de vos connaissances, vous pourrez commencer à en faire à partir de décembre (au plutôt). Le mois de février étant à mon avis le dernier délais pour vous y mettre. Pour vous entrainer, vous pouvez utiliser les sujets des épreuves des sessions antérieures : 2018201720162015, etc.

L’objectif des entrainements est de se mettre en condition et d’adopter des automatismes. Cela est particulièrement vrai pour le dossier documentaire où il vous sera demandé de lire une dizaine de documents, d’en proposer un plan de classement, une note de synthèse et une conclusion personnelle en 5h. De plus, les entrainements aux capes sont de bons moyens pour auto-évaluer vos lacunes et surtout vos progrès.


#4 Régulièrement, tu réviseras

Face à la phénoménale somme d’informations qui va vous tomber dessus en très peu de temps, il vaut mieux vous mettre à réviser assez tôt (c’est-à-dire apprendre les notions et concepts que vous avez travaillés). Sans pression, mais en le faisant régulièrement (toutes les deux semaines par exemple), vous assimilerez toutes ces informations sans trop de stress.


#5 Du temps pour toi, tu prendras

« Qui veut voyager loin ménage sa monture ». Alors ne culpabilisez pas si vous prenez du temps pour vous ! Mémé n’aura pas tous les jours 90 ans et votre meilleur(e) ami(e) ne prévoit pas de se marier tous les ans. De temps à autre, arrêtez tout et vivez ! Il faut juste savoir quand s’arrêter et quand reprendre.

Peut-être avez-vous l’impression que ces conseils sont évidents. Cependant, ayant vécu cette épreuve, je peux vous affirmer que dans le contexte d’un concours, même les choses les plus naturelles ne sont plus si simple à faire. Alors une petite piqûre de rappel ne fait jamais de mal.


Conseil bonus :

N’oubliez pas que tous les candidats sont comme vous ! Eux aussi seront en stress le jour du concours, penseront ne rien savoir et paniqueront à la lecture du sujet (je l’ai fait et mes camarades de promo aussi). Ne vous laissez pas submerger par vos émotions. Si vous avez l’impression que vous n’y arriverez pas ou que vous ne savez pas assez de choses, cela arrive. Respirez un grand coup et rappelez-vous que les autres candidats sont dans la même situation que vous.

Keep cool and drink camomile

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